photo: oeil noir

Entre deux actus sur le coronavirus, elle n’a pas pu vous échapper : une vague de revendications féministes a touché la France de plein fouet. Elle en fait s’étouffer certains, rire d’autres…Mais les femmes semblent, en bilan du 7 mars 2020, avoir repris du poil de la bête…

Petit tour dans la DeLorean !

Force est de constater que depuis toujours la France a été une réfractaire féroce à l’avancement de l’égalité Homme-Femme. Comme enlisée dans le code civil de 1804 mis en place par Napoléon, structurellement la place de la femme restera rattachée au foyer et sous le contrôle de son père/époux.
Et si celle-ci accède au travail, elle ne sera qu’une sous-travailleuse parmi les classes populaires, éloignée de la question politique malgré sa participation déterminante à la révolution.
Ignorant ainsi l’héritage d’Olympe de Gouges et de sa « Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne » en 1791.
Ce n’est que laborieusement et par la lutte qu’elle parviendra à réaffirmer sa place dans la décision politique mais également dans le monde du travail.

 « La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ! »
Olympe de Gouges

Pourtant, en Angleterre, dès le 19ème siècle, les femmes ont su développer un militantisme fort et autogéré avec le mouvement des suffragettes, se traduisant par une série d’attentats à la bombe dans le pays et des actions de désobéissance civile. Dont une ayant entraîné la mort de l’une d’entre elles : Emilie Davidson, dans le cadre de la course hippique du 4 juin 1913 lorsque celle-ci tente d’accrocher une banderole lors de la course au cheval du roi V.


Les Françaises, quant à elles, bien présentes pourtant dans les conflits sociaux, peinent à créer un véritable élan féministe.
Et si la Commune a compté dans ses rangs plusieurs femmes dont la célèbre Louise Michel, peu seront ceux à considérer la place des femmes dans l’action révolutionnaire.
Elles vivront la même résistance lorsque dans la période des grandes grèves elles se mobiliseront, constatant déjà à l’époque le lien entre leur condition et le capitalisme.
Elles seront nombreuses à participer aux mouvements de grève dans des secteurs professionnels féminins tels que la grève des sardinières ou celle des tisseuses de soie ou de coton.
Elle soutiendront également des mouvements d’hommes tels que le mouvement des mineurs dit « Emeute des quatre sous » qui aboutit à l’autorisation des syndicats par la loi Waldeck-Rousseau. Elles se syndiqueront alors en masse.

« Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer ni être dominée. » Louise Michel

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 Compagne ou travailleuse, mais pas encore féministe…

Si l’effet (post-)seconde guerre mondiale fait apparaître dans le monde des mouvements se revendiquant féministes (apparition du symbole de Rosie La Rifteuse dont le traitement après la guerre est devenu un symbole des injustices vécues par les femmes) et donne à la femme française un peu d’indépendance par rapport aux hommes sur le terrain légal (elles obtiennent notamment le droit de vote tardivement, après les anglaises, en 1944), on est encore très loin de remettre en cause ce système d’oppression appelé patriarcat. 

patriarcat : (nom masculin du latin patriarchatus) forme d’organisation sociale dans laquelle l’homme exerce le pouvoir dans le domaine politique, économique et religieux ou détient le rôle dominant au sein de la famille, par rapport à la femme. (Source : Larousse)

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Enfin, la révolution sexuelle ! Mais féministe cette révolution ?

« Faites l’amour, pas la guerre », pouvait-on entendre parmi les militant.e.s de Nanterre se lançant dans un mouvement de contestation qui prendra par la suite l’ampleur qu’on lui connaît.
Démarrant pour obtenir le droit de visite dans le dortoir du sexe opposé, ce mouvement mettra sur la table le tabou de la sexualité.
Mai 68 rendit-il pour autant service à la cause des femmes ? Si ce mouvement tend à libérer sexuellement, il prend vite la forme d’une obligation de sexualité toujours présente aujourd’hui dans notre culture.


Parallèlement, c’est logiquement que l’industrie du cinéma pornographique prend alors son essor avec des actrices cultes comme Brigitte Lahaie qui réussit par la suite sa reconversion dans le cinéma classique, ainsi que dans la radio avec ses conseils sur la sexualité.
La question des TDS (travailleurs et travailleuses du sexe) ne se posant pas encore parmi les féministes et restant encore tabou, bien que l’on puisse voir à l’époque partout en ville les affiches de films « de charme » comme par exemple sur des cinémas des Champs-Elysées.

« On remettait en question les rapports générationnels. Il y avait des professeurs qui couchaient avec leurs élèves et tout ça était formidable et très joyeux, même si ça ne l’était pas forcément, et sans prendre conscience que ça pouvait être une sexualité violente et sans désir. C’était une espèce d’injonction à la sexualité, sinon on était considéré comme réactionnaire archaïque et coincée ». (Malka Malkovitch, historienne)

On constate d’ailleurs que si les femmes participent activement aux AG et manifestations, peu seront celles qui auront l’occasion de prendre la parole et d’être entendues sur leur condition mais aussi sur toutes les questions relatives au mouvement.
Et si cette mobilisation permet d’obtenir la différenciation entre sexualité et procréation, ouvrant ainsi la voie à l’accès à la libre contraception, elle n’améliora pas pour autant les autres domaines de la vie des femmes.
Ce n’est que deux ans plus tard que ces militantes s’exprimeront avec la création du MLF (Mouvement de Libération des Femmes).

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Mamie fait cramer son soutif !

Dans les années 70, les femmes obtiennent des avancées significatives dans leurs droits comme la reconnaissance du principe « à travail égal, salaire égal » en 1972, ou encore l’accès à l’avortement dans le cadre de la loi Veil en 1975 (merci Simone!).

Si ces victoires sont obtenues, c’est par la lutte d’un mouvement des femmes militant pour la libre disposition de leur corps dans le cadre d’une critique sociétale.
Elles affronteront la répression en organisant la première grande manifestation féministe de rue en 1971 pour l’accès libre et gratuit à l’avortement ou en étant signataires du manifeste des « 343 » écrit par Simone de Beauvoir dans lequel 343 françaises avouent s’être faites avorter, s’exposant ainsi à une peine de prison.
Et bien que le mouvement se divise entre réformistes et révolutionnaires, la politisation de la lutte n’est plus à faire. Féministes certes, mais également investies dans la lutte des classes (notamment dans le courant marxiste) et dans l’écologie avec Françoise d’Eaubonne qui anime alors le groupe « Ecologie et féminisme ».

« Pourquoi labourer, vanner et moissonner, du reste, quand la régie du blé prend le grain. » Françoise d’Eaubonne

Ce lien entre féminisme et écologie, on le constate d’ailleurs toujours aujourd’hui en France dans les ZAD, les associations écologistes, ou dans la lutte antispéciste.
On peut penser au Mouvement des Sans-terres au Brésil, ou à l’exemple de Rojava où révolution écologique va de pair avec émancipation des femmes.

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Toutes les femmes concernées ? Pas vraiment…

Si le MLF bouge les lignes concernant les droits des femmes et la lutte contre la patriarcat, elles excluent de leurs luttes la situation des homosexuelles.
Souffrant déjà de préjugés tels que « lesbiennes anti-hommes » ou « frustrées mal baisées » (d’ailleurs, la faute à qui dans ce cas ???),  elles ne souhaitent pas plus s’impliquer sur cette question.
Mais François d’Eaubonne, encore elle, indépendamment du MLF, crée « Le Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire » puis les « Gouines Rouges ».
Par ailleurs très blanc, ce mouvement n’abordera pas les violences spécifiques faites aux femmes issues de l’immigration dans cette atmosphère post-coloniale.

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Féminisme vs. extrême droite.

Après les avancées des années 70, retour en arrière dans les années 80 avec l’ascension fulgurante de l’extrême droite et « le retour aux valeurs morales » et la remise en question du droit à l’avortement.
Les années 90 seront par la suite marquées par l’émergence des « commandos anti-IVG » comme Trêve de Dieu qui réalisent une série de blocages dans les cliniques pratiquant ces opérations.
Sous couvert de protéger l’enfant, l’extrême droite tenta et tente toujours d’imposer son système de société ou la femme, encore une fois par mesure de protection, est privée de ses choix.

En réponse à cela advient la grande manifestation de 1995 où 40 000 personnes manifestent pour défendre les droits des femmes contre le FN (Front National).

Question : Savez-vous qui est la parrain de Marine Le Pen ?

Il s’agit de Henri Botey, proxénète (alias Monsieur Éric ou Empereur de Pigalle ou encore Rase-Mottes en raison de sa petite taille).
Si le FN ne parvient pas au pouvoir, ces idées sont récupérées par la droite. Et bien que toutes les femmes racisées souffrent de stigmatisation, les musulmanes deviendront une cible privilégiée.
Et quand en 2004 la loi dite « sur le voile islamique » est votée, la boîte de Pandore s’ouvre aux législateurs pour à nouveau pouvoir légalement intervenir sur ce que doit ou non porter une femme.
De plus, cette loi aura pour conséquences sur les hommes musulmans de leur accoler l’étiquette d’oppresseur, à la différence de l’homme blanc qui sera perçu comme le héros venu délivrer la femme musulmane des griffes des barbares…

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Ni putes, ni soumises…sauf à Sarkozy

Un an auparavant, le féminisme connaît un nouveau souffle avec l’arrivée de l’association « Ni putes, Ni soumises » de Fadela Amara.
Si enfin les femmes issues de l’immigration et des quartiers populaires se font entendre, c’est avant tout pour montrer du doigt les violences commises par les hommes noirs et arabes, laissant l’homme blanc hors de tout soupçon et jouant ainsi le jeu de la droite pour l’interdiction du port du voile, avant que Fadela Amara ne rejoigne en 2007 le gouvernement Sarkozy.

Et si par la suite certains mouvements de femmes naissent dans les quartiers populaires, notamment par des mères et par le courant afro-féministe, ceux-ci seront, contrairement à NPNS, à la fois féministes et anti-racistes, faisant ainsi un pas vers l’intersectionnalité, et vers une nouvelle forme de lutte pour les quartiers populaires.
Mais d’une manière générale, du point de vue de l’avancée des droits sur le plan institutionnel, l’encéphalogramme est plutôt plat.

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#METOO, la bombe !

Quelques mesures contre la discrimination professionnelle, une prétendue lutte contre les violences faites aux femmes… Dans les années 2000, on nous endort avec des mesures dérisoires qui ne changent en rien le système patriarcal. Mais un scandale va faire exploser le débat : l’affaire Weinstein.
À ce moment-là, on se regarde, on témoigne, on s’écoute et on constate l’ampleur des dégâts.
Et si en France, comme l’a prouvé la dernière cérémonie des Césars, les hommes ne sont pas encore prêts à à nous entendre, ils ne nous empêcheront pas de protester ni même de (nous) casser.


Le changement vient en partie des réseaux sociaux.
S’ils étaient auparavant des espaces masculins avec une exposition constante indésirée à la pornographie, le harcèlement en ligne ou encore le revenge porn, il a suffi d’un hashtag pour faire trembler les hommes du monde entier…ou presque : si en France certains coupables sont désignés notamment par le biais du mouvement « Balance ton porc » ou encore par la démarche de « Paye ta schneck », on constate alors l’apparition d’une nouvelle espèce : l’homme fragile.
Plongé en pleine paranoïa, celui-ci est incapable de faire la différence entre drague et harcèlement, acte consenti et viol, et se plaint qu’on casse l’ambiance (coucou Valeurs actuelles, on vous voit!).
Pas grave, car nous ne vous inviterons plus à nos soirées.

30% des hommes pourraient violer une femme s’ils étaient sûrs de ne pas être poursuivis selon une étude canadienne en criminologie.https://www.lesinrocks.com/2016/11/05/actualite/actualite/30-hommes-pourraient-violer-femme-sils-etaient-surs-de-ne-etre-poursuivis/

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Le « Racisme anti-hommes »

L’accusation tombe, comme si elle était utilisée pour la première fois contre les féministes : ce sont des femmes qui détestent les hommes qui font tout cela.
Alors pour commencer messieurs, on ne dit pas « racisme anti-hommes » comme on l’a souvent entendu, mais misandrie. Et si on réclame les mêmes droits, ce n’est pas pour vous priver des vôtres. Si on ne supporte plus d’être agressées, ce n’est pas pour vous empêcher de respirer.
Par contre, on ne vous laissera plus échapper aux conséquences de vos actions.
Et si vous ne voulez plus de nos mobilisations, déroulez les tapis rouges pour les survivantes, pas pour les violeurs.
Alors certes, des questions divisent encore.
Certaines transphobes, comme Marguerite Stern, voudraient voir les femmes trans exclues de nos luttes bien qu’elles subissent de plein fouet les discriminations que subit toute personne non-identifiée comme étant un homme, et le payent au prix fort.
Alors désolée Maggie, mais plutôt elles que toi !

Encore aujourd’hui, le voile aussi divise.
Et si des associations comme Lallab font depuis quelques années un travail de fond pour expliquer les discriminations subies par les femmes musulmanes en particulier lorsqu’elles sont voilées, certaines voudraient les exclure du fait de leurs pratiques religieuses. Alors certes, les religions ne sont pas connues pour être féministes, et sont souvent un obstacle à l’émancipation de la femme. Mais une attitude autoritariste face à des femmes ne l’est pas davantage.

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Enfin il y a les TDS.
De la prostitution au striptease, des métiers sont montrés du doigt, et le slut- shaming semble avoir de beaux jours devant lui.
Une partie du courant féministe dit abolitionniste voudrait tout simplement interdire ces pratiques. A ne pas confondre toutefois avec les putophobes qui vont agresser ces travailleuses.
Mais si on peut dire que le marché du sexe a toujours maltraité la femme et son corps, est-ce la faute de la pornographie, ou de ceux qui la produisent ?
Un nouvel élan dans la pornographie voit d’ailleurs le jour avec un début de syndicalisation des actrices, et de nouvelles consommatrices qui poussent le marché à revoir sa copie sur l’image de la femme.
De plus, comme on l’a vu concernant la prostitution, les mesures prohibitives (pour les clients dans ce cas), ne font que renforcer la mise en danger et l’exclusion sociale des pratiquantes de ce métier, comme en témoigne le STRASS. L’acceptation sociale étant souvent la question déterminante comme on le voit par exemple dans la différence de perception que l’on peut avoir d’une effeuilleuse burlesque et d’une stripteaseuse, alors que dans les deux cas des femmes proposent une performance autour de la sexualité.

La réelle question devrait pouvoir porter sur le fait que ces femmes puissent avoir le contrôle de leur corps, de leurs pratiques choisies, de leurs consentements et de leurs clientèles.

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Le 7 mars 2020, c’était pas ce que vous croyez.

Abolitionnistes et travailleuses de sexe, blanches et racisées, en jupe ou voilées, révolutionnaires et réformistes, jeunes et moins jeunes partageant les mêmes valeurs anticapitalistes et antifascistes…
Alors ok, on n’est pas toutes d’accord sur tout, mais on est unies et on s’organise. Si les médias utilisent à tour de bras l’expression « manifestation pacifiste » concernant la marche nocturne du 7 mars 2020, c’est pour mieux recourir au cliché de la victime non combative.
Car toute manifestation est pacifique jusqu’à ce qu’elle devienne insurrectionnelle. Seuls exclus de cette marche, pour une fois : les hommes cisgenre (parfois à coups de pompes dans le cul…).

cisgenre : le genre ressenti par la personne correspond au sexe biologique assigné à la naissance. En opposition à transgenre. (Source : Wikipédia)

Certains, découvrant souvent cette année seulement l’existence de manifestations féministes, ne digèrent toujours pas ce choix des organisatrices de la marche.
Et si cette méthode de mobilisation peut d’abord apparaître comme une opposition à l’homme, ce n’est pourtant pas l’objectif. Alors pourquoi ?

Rappelons qu’à chaque manifestation inclusive, des femmes se font agresser par de soit-disants soutiens.
Ce fut le cas dimanche 8 mars 2020, lorsque le cortège lesbien qui a dû virer certains individus de la manifestation. Alors faire une manif sans hommes, c’est déjà créer un espace sécurisant pour toutes.
De plus, cette marche fut faite de nuit, à des heures où les femmes sont souvent ciblées et parfois apeurées.
Cette reprise de la rue par les femmes est donc symbolique et efficace en constatation des réactions des hommes souvent très interpellés par ce cortège féminin.
Ensuite, on vous connaît, vous nous invisibilisez dans les luttes, alors celle-ci, la nôtre, on la porte nous-mêmes. Pas comme dimanche, où vous vous êtes encore une fois appropriés la tête de cortège. Alors votre soutien, c’est sympa, mais des changements, on préfère.

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Et nous étions nombreuses ce soir-là, bien plus que l ‘année précédente.
Peut-être à cause des conséquences injustes pour les femmes particulièrement de la réforme des retraites (ACDM) ou encore à cause de Roman Polanski ou de ceux qui s’en sont pris à Adèle Haenel…Ou juste parce qu’une nouvelle génération de jeunes femmes prend conscience d’une oppression et d’injustices qui ne peuvent plus durer.

Et contrairement à ce sur quoi les me(c)dias ont mis l’accent, cette marche ne se résume pas juste à des femmes se faisant frapper et traîner au sol par des flics.
Ce sont des femmes qui ont su se constituer une culture de la lutte féministe sous toute ses formes. Elles chantaient, dansaient, refaisaient la déco des murs et des banques avec des messages coups de poing.
Le mobilier urbain tremblait et la nasse à l’avant était insuffisante et inquiétée.
Finies les manifs ou vous vous moquiez, on n’a pas oublié. Maintenant vous allez voir à quel point on est déterminées. Et si BAC, Brav, GM et autres s’étaient préparés à un départ en manif sauvage à l’approche de le fin du parcours, ils ne s’attendaient certainement pas à une telle résistance.
Ils chargent, on reste. Ils poussent, on pousse plus fort. Ils tapent…
De véritable moments de mêlées de rugby mais aussi de solidarité, de changements de méthodes entre offensives et pacifistes en fonction de la situation.
On a su s’écouter et on a été fortes. Ils incarnaient devant nous le patriarcat et il n’était plus question de les laisser faire.
Alors certes, il existe aujourd’hui des tentatives de récupération de nos luttes par l’extrême-droite et leur discours anti-migrants, on se battra sans relâche contre ça (coucou les racistes de Némésis, on vous voit!).

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Le mouvement féministe en France est aujourd’hui plus fort et déterminé qu’il n’a jamais été.
Même si la division observée dimanche entre la manifestation plutôt blanche d’un côté et le village féministe plus intersectionnel lancé par le Mwasi de l’autre est à regretter, on a retrouvé notre culture dont nous étions privées et nous continuons de la construire dans la lutte pour l’égalité. Nous sommes toutes concernées, alors ne pleurez plus sur nous mais croyez en nous.

« La liberté, c’est toujours la liberté de l’autre ». (Rosa Luxemburg)

Texte: Tiphaine Blot

On vous laisse avec quelques photos de la manifestation féministe du dimanche 8 mars 2020.

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